8 astuces pour atteindre l’indépendance alimentaire facilement

fruits et légumes

Une de mes récoltes freegan sur le marché.

Quel est votre plus gros budget dépense après le logement ?

De mon côté c’était l’alimentation. Je dis bien c’était, car aujourd’hui j’ai réduit ce budget de la moitié, et sans jardin.

Donc si l’on veut atteindre l’indépendance financière, il est essentiel de réduire son budget alimentation, comme celui du logement ou de l’énergie.  Mais comment faire pour le réduire  alors que vous faites peut-être déjà très attention? Et cela sans nuire à la qualité de ce que vous mettez dans votre assiette. 

Je vais vous expliquer comment, en tentant d’atteindre l’indépendance alimentaire, vous améliorez votre situation financière et votre santé par la même occasion. C’est le double effet kiss-cool. Ca n’est pas hyper-profitable ça ?

Pour ceux qui n’ont pas de jardin à cultiver, pas de problème, il existe beaucoup d’autres astuces pour réduire son budget alimentation et je vous les partage ci-dessous.

Mais comme je le disais plus haut, il existe aussi un tas de solutions pour ceux qui vivent en appartement. Il existe d’abord des moyens de cultiver sur de petits espaces (balcon, cour) en pots, ou même à la verticale sur votre balcon ou le long d’un mur dans une cour ou à l’intérieur de votre logement. Et il existe encore, pour ceux qui n’ont pas de place ou pas la main verte, des solutions comme le freeganisme, ou la cueillette des plantes sauvages comestibles. Je vais vous expliquer plus bas en quoi cela consiste. Alors lisez bien l’article jusqu’au bout. Vous y trouverez des conseils adaptés à votre situation particulière.

1- Cuisiner

C’est le premier levier pour diminuer son budget alimentaire car les produits transformés coutent plus cher que les produits bruts. 

Donc acheter vos légumes et les cuisiner frais ou faire vos conserves, quiches, gratins, soupes, purées vous-même vous fait faire des économies, et vous permet de manger plus sain en même temps. En effet, les produits industriels sont bourrés de sel, sucre, graisses, édulcorants et conservateurs en tous genres.

Quand vous achetez un produit industriel vous payez, en plus des produits bruts, la main d’oeuvre, le contenant, le packaging, la pub….et cela produit plus de déchets.

Donc, cuisiner soi-même est moins cher, plus sain et moins polluant.

2- Acheter directement aux producteurs

Achetez directement au producteur permet de ne pas payer d’intermédiaire. Cela vous coûte moins cher et permet au producteur de faire plus de marge. Et en cela vous oblige à acheter local, ce qui est donc meilleur pour l’environnement (évite les déplacements des marchandises sur donc longues distances).

Pour obtenir de meilleurs prix et/ou éviter des déplacements, vous pouvez faire des commandes groupées auprès des agriculteurs, éleveurs, apiculteurs….

Il existe aussi des magasins de vente directe, créés par les agriculteurs. Il y en a peut-être près de chez vous.

3- Cultiver un potager

Vous vous en doutez, une des principales solutions pour atteindre l’indépendance alimentaire est de créer un potager et de planter des arbres fruitiers dans votre jardin. Vous obtiendrez des légumes quasiment gratuits si vous utilisez l’eau de pluie pour les arroser et des engrais naturels pour enrichir votre terre. Et vos légumes seront garantis bio et purs produits du soleil. 

Plantez dans votre jardin légumes, aromates, arbres fruitiers. Quelques mètres carrés suffisent pour vous faire un petit potager. Et plutôt que de planter des arbres et buissons décoratifs, plantez des fruitiers: framboisiers, poiriers, pêchers, kiwis, cerisiers..….ils font de belles fleurs au printemps et vous donnent de bons fruits durant l’été.

Si vous n’avez pas de jardin personnel, renseignez-vous auprès de votre commune pour obtenir l’accès à un jardin collectif et associatif. Cela permet aussi de partager des outils, de bons conseils, et de socialiser avec les autres usagers du jardin.

Vous pouvez aussi utiliser l’espace d’un balcon, patio ou d’une cour : il suffit de cultiver en pots ou en jardinières, ou sur des étagères à la verticale, contre un mur. Vidéo ici.

Une serre ou une véranda permettent de prolonger la période de semi et récolte.

Il vous reste la possibilité de faire pousser quelques plants et aromates dans votre logement : en pots, en guise de plantes décoratives, ou à la verticale sur un mur bien exposé.

4- Faire pousser des graines germées

Les graines germées sont très riches en énergie et agrémentent facilement salades et petits plats, ou sandwiches. Vous pouvez les cultiver dans un germoirs en intérieur. Cela ne nécessite aucun matériel spécifique, éventuellement un germoir, mais on peut aussi utiliser des pots en verre.   Pour plus d’informations vous pouvoir consulter le blog, très complet « Mes graines germées ».

graines germéesPhoto de Yana_tik

5- Pratiquer le freeganisme

Cela consiste à récupérer les invendus souvent destinés à la poubelle, dans les super-marchés ou  à la fin des marchés .  On appelle aussi cela être “gratuivore”.

Les supermarchés et petites alimentations jettent dans les poubelles des produits alimentaires encore consommables, soit parce que les emballages sont abimés, soit car les dates de péremption sont proches.

Donc en faisant les poubelles des magasins d’alimentation, ou en allant glaner à la fin des marchés, vous pouvez récupérer de grosses quantités de denrées comestibles, gratuitement.

De mon côté je fais la fin des marchés car je trouve cela plus convivial. Quand les commerçants plient leur stand, il font le tri et jettent les fruits et légumes trop abimés pour tenir jusqu’à la prochaine vente (mais toujours comestibles). Il suffit de fouiller dans les cagettes destinées à la benne. Nous sommes souvent plusieurs à glaner. Il y a du partage, de la convivialité. C’est comme une chasse au trésor. Et cela évite le gaspillage d’aliments encore comestibles qui partiraient à la poubelle sinon. 

De retour chez moi, je nettoie tout et  si j’en ai trop, je partage avec mes voisins.

Quand on fait la fin des marchés, on ne récupère que des fruits et légumes. Mais ceux qui font les poubelles des supermarchés trouvent aussi des produits laitiers UHT, des gâteaux, des boissons, des produits sous vides…..un peu de tout en fait. Pour ce qui est de la viande et de la charcuterie, mieux vaut se méfier pour une question de fraicheur.

Je vous montre en vidéo ma récolte freegan d’un jour.

Remarque:

Dans le cas du potager et du freeganisme, il arrive souvent d’avoir plus de fruits et légumes que ce que l’on peut manger ou conserver. Dans ce cas il est toujours possible de partager ou bien de:

– faire des conserves, des compotes, des confitures

– congeler

– troquer

salade de plantes sauvages et yahourt au plantin       assiète cuisine des plantes sauvages comestibles.       salade de tomates aux fleurs et tapenade d'orties

Atelier cuisine des plantes sauvages comestibles

6- Cueillir les plantes sauvages comestibles

Nos anciens connaissaient bien pour certains les champignons et plantes sauvages comestibles.  Il suffit de se pencher pour les cueillir dans la nature ou dans votre jardin: c’est gratuit.

Il est aussi possible d’en replanter les racines dans un pot pour pouvoir les cueillir sur votre balcon ou votre terrasse.

Cela nécessite tout de même de connaître les plantes comestibles et de savoir comment les déguster.

J’ai moi-même participé à des stages où j’ai pu cuisiner et et manger le fruit de ma cueillette. C’était un délice. Je continue donc de me former pour connaître  les plantes en participant à des ateliers et en achetant des livres de recettes.

Il existe aujourd’hui des formations très bien conçues, en présentiel ou en vidéo, pour apprendre à reconnaître et à cuisiner les plantes sauvages.

Ici la présentation vidéo de la Formation Plantes Sauvages, qui est une formation très complète sur les plantes sauvages comestibles: comment les reconnaître,  les cuisiner, et en faire des remèdes.

Vous trouverez   les informations sur les tarifs et conditions en cliquant sur la bannière ci-dessous.

banière

7- Pêcher

Et oui, vous pouvez prendre votre canne à pêche et un permis et aller vous détendre au bord de l’eau pour remplacer votre visite chez le poissonnier. Ou bien comme mon oncle, vous achetez un bateau de pêche et allez déposer vos filets en mer. Oui, c’est aussi un loisir. Il rapporte 2 à 3 fois par semaines des plies, du homard, des araignées de mer, et quelquefois du maquereau qu’il attrape  à la mitraillette (fil de pêche avec plusieurs hameçons).

Pour les moins aguerris, mais qui habitent proche de l’océan, reste la pêche à pied. Là, aucunement besoin d’équipement ni de carte de pêche. Un couteau, une petite griffe de jardinage, une épuisette et un seau, et c’est partie.  A vous les bigorneaux, les berniques, les coques ou palourdes, les huitres, les moules et les crevettes.

Nos anciens pêchaient aussi les grenouilles. J’ai appris quand j’étais enfant. Mais j’aime trop ces petites bêtes pour pratiquer encore.

Par contre, vous pouvez aussi pêcher l’écrevisse  qui, parce qu’importée des Amériques et ravageant nos  marais, est considérée comme nuisible.

Remarque 2:

Il y a bien aussi la chasse, mais je ne traiterai pas du sujet, car je ne la pratique pas, et n’y connais rien.

8- Elever des poules:

Pour avoir de bons œufs frais, bios et gratuits.

Elever des poules pour récolter leurs œufs n’est pas particulièrement rentable financièrement  car il faut les nourrir  et les soigner.

En effet, bien que les poules se nourrissent essentiellement des déchets alimentaires et d’insectes, vers de terre..etc.. il faut souvent compléter leur alimentation de grains. Si vous achetez du grain bio, le sac coute assez cher.

De plus il faut changer le paillage du poulailler assez souvent et au moins une fois par an  vermifuger les volailles. Le produit coute peu cher, mais la perte vient surtout du fait que pendant la durée du traitement: 15 à 20 jours, vous ne pouvez consommer les œufs. Mieux vaut faire le traitement en hiver donc. Car les poules ne pondent pas toute l’année (sauf si vous compensez le manque de lumière en hiver par un éclairage artificiel dans le poulailler, ce que je ne plébiscite pas: pauvres poules, forcées à pondre sans répit).

Mais cela reste un plaisir de voir les poules gambader dans le fond du jardin, d’aller chercher chaque jour ses oeufs au poulailler, en étant sur de leur qualité, et en n’achetant plus ceux issus de l’industrie où les volailles sont maltraitées.

poules et oeufs

Photo de Pexels

Remarque 3:

Pourquoi pas aussi  élever d’autres animaux: canards, lapins…etc…comme ils faisaient dans les fermes d’antan. Je ne souhaite pas étendre mon article dans ce sens car je m’adresse ici à des lecteurs débutants dans l’autonomie alimentaire. Mais il est certain que l’autonomie peut aller beaucoup plus loin que ces 8 propositions ci-dessus.

Conclusion

De mon côté je n’ai pas de jardin. Mais rien qu’en essayant le freeganisme, j’ai diminué mon budget alimentaire de moitié.  Je ne récupère que des fruits et légumes. Or je ne suis pas végan. Donc, j’achète encore en magasin alimentaire la viande, les œufs, les produits laitiers, les céréales….Mais pratiquer le freeganisme me fait tendre  vers un régime de plus en plus  végétarien puisque je récupère gratuitement beaucoup de fruits et légumes.

Je me forme aussi à reconnaître les plantes sauvages comestibles et à les cuisiner, comme je l’ai dit plus haut.

Et aux grandes marées,  je m’en vais pêcher sur les rochers: un plaisir gardé de mon enfance.  Quand on peut lier l’utile à l’agréable……

Et vous, quelle méthode d’autonomie alimentaire exposée ci-dessus vous parait la plus adaptée à votre situation et vos aspirations ?

Avez-vous d’autres propositions à faire en commentaire?

Etes-vous prêt à passer à l’action ?

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