Il a changé de vie. Interview de Maxime Gréau.

Aujourd’hui Maxime est coach en développement personnel et a développé son activité grâce à son blog et sa chaine youtube « Heureux dans sa vie », et donc grâce à internet.
Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Avant Maxime vivait une toute autre vie, dans laquelle il n’était pas si heureux que cela.
Dans cette interview, il nous explique quand il a opéré ce grand virage et pourquoi.

Il nous raconte ce qu’était sa vie d’avant, comment il a commencé sa transformation, nous décrit sa vie d’aujourd’hui.
Il nous donne aussi son meilleur conseil pour changer de vie et être enfin heureux.
Voici une transcription partielle (résumée) de l’interview.

Si vous préférez regardez la vidéo ici.

Si vous aussi vous avez changé de vie et que vous voulez partager votre expérience, c’est par ici: Evénement interblogueurs: Ils ont changé de vie, le déclic!

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Quand Maxime, as-tu changé de vie?


Le premier choc qui a obligé le changement est arrivé en 2008, alors que j’ avais 30 ans, à cause d’une overdose de souffrance. J’ai fait partie de ces gens qui ont commencé à bouger quand ils n’en pouvaient plus de leur vie.

1- Qu’est-ce qui ne te plaisait plus dans ton ancienne vie? Et vers quoi voulais-tu tendre?


Moi, tout ce que je voulais c’était ETRE HEUREUX.


Je ne savais pas vraiment ce que je voulais, mais quand on me demandait, et ce depuis tout petit, au delà des métiers de cosmonaute et de pompier, je voulais être heureux.
Et dans ma vie, juste avant ce changement, il n’y avait rien qui allait bien. J’avais pourtant fait tout ce qu’il fallait pour être comme tout le monde. J’avais essayé d’avoir des bonnes notes, même si je n’y arrivais pas vraiment. J’avais essayé d’avoir une ascension professionnelle, pour avoir de la reconnaissance, pour être bien payé. Et je négligeais complètement l’épanouissement humain. Rien n’allait bien. Je n’étais pas à ma place dans le métier que j’exerçais. Je trainais les pieds tous les lundis matins pour aller travailler.


Dans mes relations sentimentales c’était un vrai carnage, j’étais très dépendant. Dans mes relations familiales on ne se parlait et ne se comprenait pas trop non plus. Avec mes potes on était en mode « vivement le week-end qu’on aille s’anesthésier » en attendant le lundi pour retrouver un univers non épanouissant.


Je ne savais pas vraiment vers quoi je voulais tendre, mais je savais que je ne voulais plus de ça. Je voulais juste être heureux et ça n’était pas le cas. J’étais en plein mal-être, en pleine déprime.
Mais comme tout le monde semblait vivre un petit peu ça, je ne voyais pas que c’était si dramatique.

2- Y avait-il des obstacles extérieurs ou des blocages internes qui t’empêchaient de passer à autre chose?


En fait, je ne savais pas ce que je voulais, ni vers quoi aller.


J’avais une boite de gestion de patrimoine. Et avant ça j’étais responsable des achats, et encore avant j’avais été compagnon mécanicien.
Je ne savais pas comment faire et j’avais peur d’échouer, de souffrir encore plus, de ce qu’on allait me dire. Et comme on m’avait dit: « La réussite c’est gagner plus d’argent, avoir une femme et des processions matérielles.. », je me disais « Vas-y, force, gagne encore plus d’argent, trouve une femme plus belle encore, achète un immo, trouves-toi une grosse bagnole…. » et je faisais tout ça. J’avais une réussite apparente, une posture. Mais c’était tout sauf moi.


J’avais des blocages intérieurs car j’étais coincé dans mon propre monde. Et je voyais des obstacles externes car j’avais peur du « qu’en dira-t-on? ». J’avais peur de rater, je n’osais pas être moi-même.

3- Quel a été le déclic qui a déclenché le passage à l’action?


En fait je ne me suis pas vraiment dit ça. C’est la vie qui ne m’a plus laissé le choix.

J’étais malheureux. Et un jour, lors d’une formation de gestion de patrimoine, un ami m’a dit: « Maxime, tu ne peux pas continuer comme ça. Tu respires le mal-être, t’es au fond du trou. Tiens, voilà le numéro de mon coach, appelles-le, tu en as besoin. »


J’ai dit: « ok, pourquoi pas ». Mais pour moi, les gens qui se faisaient accompagner, c’était des gens qui avaient un problème. Et je n’estimais pas avoir un problème. Du haut de mon égo, de ma fierté, de ma résistance et de mon contrôle, je ne voulais pas faire partie de ces gens qui avaient besoin de se faire accompagner.

Avoir besoin d’aide? La honte.

Photo de Sasin Tipchai sur Pixabay


Mais ce jour là j’allais tellement mal. J’ai accepté que j’avais besoin d’aide, j’ai appelé ce coach, qui m’a accompagné pendant 3 ans et a changé ma vie. Il m’a demandé de méditer, m’a formé à l’ennéagramme, et ça a été le début de mon changement. Seul, ça aurait été impossible. J’étais trop englué et j’avais une vision étriquée. Je n’avais aucune idée de mon potentiel, il fallait qu’on me le montre. Il m’a dit « fait ça, ce blocage, on l’enlève..ect.. » C’était une vrai thérapie. Les résultats ont été assez rapides. En quelques années j’ai changé radicalement de vision du monde.

4- Qu’as-tu changé dans ta vie concrètement?


TOUT.
Pas tout de suite. J’ai gardé ma boite de gestion de patrimoine et en parallèle je me suis fait accompagné. Ca a été progressif mais radical.


J’ai commencé par méditer, car j’avais plein de peurs et je n’étais jamais dans le moment présent, toujours dans ma tête, dans des projections passées ou futures. J’ai changé des habitudes, ma manière de penser, de voir le monde. J’ai entendu des mots comme « l’univers » alors que j’étais hyper cartésien.


J’ai ensuite changé de métier. Mes relations ont changé. Aujourd’hui, il n’y a plus rien de ma vie d’avant. Ca s’est fait progressivement. J’aurais été incapable de le faire d’un coup. Ca aurait généré beaucoup trop de peurs.


La formation a l’ennéagramme a été un gros déclic qui m’a permis de comprendre que ce que je pensais être moi n’était pas moi mais mon égo. Et ça m’a amené la question: « Si je ne suis pas moi, qui suis-je? » et tout une transformation intérieure.


Et mon coach avait une société et offrait des formations aux entreprises. Il m’a proposé de faire une co-animation lors d’une mini-format ion de 3h. C’est comme ça que je me suis retrouvé formateur, à peine à l’aise dans ce rôle. Et ca a été mon tout premier pas dans ce nouveau métier.

Par la suite j’ai monté une première entreprise, dans le développement perso, qui n’a pas fonctionné. Puis 4 ou 5 ans après, j’ai créé « Heureux dans sa vie ».


C’est la vie qui m’a guidée. C’est venu à moi. J’utilise mes forces et mes talents pour faire de la formation et c’est pour ça que c’est facile et fluide.


Heureux dans sa vie c’est venu parce qu’un jour je me suis dit: « Je fais des formations en live, mais j’aimerais tant impacter plus de gens. Il faudrait utiliser internet.  » Un ami m’a dit de créer un blog, pour partager des articles, des méditations, des vidéos… Ca a parlé aux gens, qui ont partagé….

5- A quoi ressemble ta vie aujourd’hui?


Je suis indépendant. Il a fallu apprendre à gagner de l’argent avec une passion, monétiser une vocation professionnelle, gérer les aspects communication, marketing, visibilité, certains outils informatiques.


Aujourd’hui je vis de plus en plus en accord avec qui je suis. Mon rythme de travail n’est pas linéaire mais plutôt dépendant des événements que je planifie, quand j’ai l’envie et l’énergie. J’essaie de faire les choses par plaisir et non pas par peur ou par besoin.

Je vis de mon activité donc je suis officiellement thérapeute, hypno thérapeute, coach, formateur, bloggeur…Je permets au gens d’accéder à une transformation intérieure pour devenir qui ils sont vraiment. On n’apprend pas ça à l’école. Alors j’essaie d’être un canal d’informations pour permettre aux gens d’être heureux dans leur vie, en proposant des formations comme le club Happy box.

Ma vie est celle que j’ai voulu avoir: je suis libre financièrement, géographiquement. Je pensais que c’était inaccessible. Aujourd’hui j’ai tout ça, pas parce que j’ai un égo surdimensionné, mais parce que je me suis autorisé à y accéder. Etre spirituel ça n’est pas forcément vivre dans un ashram. Ca prends des formes variés. Tous les moyens sont bons pour grandir: les relations, le métier…


Puisqu’on peut être qui on veut, faisons-le, osons.
Mes relations sociales et sentimentales sont aujourd’hui de qualité, en faisant attention de ne pas être dans la dépendance affective. Ma vie personnelle est beaucoup plus douce.
Je fais ce que j’aime. C’est juste une vie géniale.

6- Regrettes-tu des aspects de ta vie d’avant?


Non, il y a rien que je regrette.
La seule chose que je regrette peut-être un peu, c’est le confort d’être dans l’inconscience au milieu d’inconscients. Alors que maintenant je me confronte à cette inconscience, à des avis très différents du mien. Etre un peu comme tout le monde me permettait de me poser beaucoup moins de questions. Mais c’est faux, car à l’époque, je souffrais terriblement, donc ça n’était pas mieux.


Pour me transformer il m’a fallu me poser un tas de questions existentielles importantes. C’était un peu dérangeant. Ma vie d’aujourd’hui m’amène à accepter les fluctuations. Le bonheur c’est accepter le moment présent, qui n’est pas constant. Mais j’ai la capacité d’accéder à des espaces intérieurs stables. Je vis des moments plus difficiles , mais les hauts et les bas font partie de l’ensemble. Globalement je suis heureux dans ma vie.

7- Conseillerais-tu aux gens de sauter le pas?


Pleinement. Il n’y a rien de plus précieux que d’exister selon ses propres lois, que de faire ce pour quoi on est fait. Donc oui, je conseille de sauter le pas. Et pour ça il faut se faire accompagner. Un cheminement pareil ne se fait pas tout seul. Aucun sportif ou coach n’y est arrivé tout seul. Personne n’atteint l’éveil ou la réalisation de soi sans un coup de main. C’est de la prétention. Et moi même j’ai été prétentieux. Mais ça s’arrête tout seul, par la souffrance.


S’il y avait une chose à changer dans ma transformation, ça serait d’avoir accéder à cette aide plus tôt. J’ai perdu tellement d’années à vouloir résister dans un monde où je n’étais pas à ma place. Ne pas être malheureux dans sa vie n’est pas suffisant.
Dire « Ca peut aller » ça n’est pas vivre, c’est survivre.

8- C’est nécessaire de se faire accompagner alors?


Oui, se faire accompagner de manière régulière, pour enlever les blocages, des croyances erronées, parler de la peur, donc des émotions, et donc du moment présent dans lequel elles exitent.

Tout ça c’est conditionné par un égo, l’éducation….Et au delà de ça, qui j’ai envie d’être? Qu’est-ce que j’ai envie de créer? Tout ça c’est ce qu’on fait dans le club.


Le processus de transformation c’est: qui je suis? avec mes conditionnements et mes croyances. Qui j’ai envie d’être?

Il faut du déconditionnement, et donc l’ennéagramme. Il faut accueillir les peurs, et les émotions. Ca se vit dans le moment présent, donc on médite. Il y a des intervenants extérieurs qui viennent parler d’autres sujets.


Il y a 7 formations: l’énnéagramme, la gestion des émotions, la présence, la gestion de projets, les relations amoureuses ……


Quelque soit l’axe par lequel on démarre le travail, on arrive à un cheminement intérieur.
Dans le club, on prend 1 an pour faire tout ça.
Tout ce que j’ai appris pendant toutes ces années, je le regroupe là, dans cette formation nommée Happy Box.


On peut participer à chaque formation indépendamment. Mais elles sont toutes dans la box.
Dans le cas du désir de changer de vie, d’une transformation globale, le club Happy Box est le plus adapté. L’objectif c’est l’éveil, la réalisation de soi.

9- Pour être accompagné par toi, Maxime, comment s’y prend-t-on?


On trouve l’information sur mon site Heureux dans sa vie.

Vous trouverez les liens ci-dessous.
Merci à Maxime, pour tous ces conseils pour pouvoir changer de vie.

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Si vous êtes intéressé pour entamer une grande transformation personnelle et/ou professionnelle, je vous invite à regarder en détail l’offre de la formation/du club  » Happy Box ».
Vous pouvez vous inscrire en suivant ce lien: Formation Happy Box


Ce que vous trouverez dans le club Happy Box:
Un accompagnement d’un an « Oser être soi-même et exister pleinement » composé de 8 formations:

  • relations amoureuses et couple conscient
  • accueil et gestion des émotions
  • fondement de la présence à soi
  • connaissance de soi et profil de personnalité
  • communication complète et bienveillante
  • définition de projets et réalisation d’objectifs
  • bonheur et éveil
  • body mind détox

La formation se donne sous forme de formation en ligne, coaching et méditation.
S’inscrire au Club Happy Box

Si vous voulez découvrir le blog de Maxime Gréau c’est par ici: Heureux dans sa vie

Regarder la vidéo de l’interview

Bonne transformation avec Maxime.

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4 réflexions sur « Il a changé de vie. Interview de Maxime Gréau. »

  1. gladys

    Merci pour ce témoignage inspirant. Souvent, on s’imagine que l’on pourrait tout réussir tout seul. Mais se faire accompagner, notamment dans des domaines que l’on ne maitrise pas, nous permet de gagner du temps et d’atteindre plus facilement nos objectifs.

    Répondre
    1. Stéphanie Auteur de l’article

      En effet, un regard extérieur nous fait gagner du temps.
      Merci pour ton commentaire.

      Répondre
  2. Corinne

    Et oui ! prendre conscience qu’on a besoin de changer c’est une chose, accepter d’être aidé, s’en est une autre et c’est difficile d’avoir la volonté de tout remettre en cause tout seul quand on est déjà au fond du trou.
    La difficulté c’est bien de reconnaitre que quelqu’un d’extérieur peut aider…
    Bravo à ceux qui y parviennent.

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    1. Stéphanie Auteur de l’article

      Merci pour ton commentaire. En effet, reconnaître que l’on ne peut pas tout faire seul est la part la plus difficile du travail.

      Répondre

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