J’ai testé la vie en tiny-house. Mon avis complet.

Et si on vivait moins grand… mais mieux ?
Ces dernières années, les habitats légers comme la tiny-house font rêver beaucoup d’entre nous. Moins d’espace, mais plus de liberté. Moins de factures, mais plus d’autonomie.
Toujours curieuse et un brin aventurière, j’ai décidé de tester plusieurs solutions pour choisir mon futur mode de vie: yourte, la cabane, camping-car…

J’ai donc passé trois jours et deux nuits dans un petit cocon tout en bois, en totale autonomie, et afin de découvrir et te partager ici les avantages et inconvénients selon ma propre expérience.


La petite beauté qui m’a accueillie fait 18 m² au sol + deux mezzanines (9 m² et 6 m²).
Ajoute à ça une terrasse couverte de 12 m² et tu obtiens un mini-palais version minimaliste.

Elle est en autonomie totale :

  • Électricité via panneaux solaires
  • Eau récupérée des pluies, filtrée dans une cuve
  • Chauffage avec un petit poêle à bois
  • Eaux usées traitées par un système phytosanitaire

Bref, pas de factures à la fin du mois… sauf si tu comptes la sciure pour les toilettes sèches et le bois de chauffage.

Un aménagement optimisé

Dans cette mini-maison, j’ai trouvé tout le confort :

  • Cuisine équipée : évier, plaques gaz, frigo, plans de travail, rangements malins
  • Salle de bain : douche chaude, toilettes sèches sans odeurs, miroir, étagères
  • Escalier multifonctions : penderie, rangements, et même fauteuil intégré
  • Banquette convertible en lit double
  • Table pliante pour accueillir jusqu’à 5 convives (oui, dans 18 m², c’est possible !)

Seuls absents : un four, un lave-vaisselle et une machine à laver. Mais honnêtement, on survit très bien avec un lavomatique et une éponge.

Dormir et stocker… en hauteur !

La mezzanine principale accueille un lit double et des étagères pour vêtements et livres.
La seconde mezzanine, plus petite, est idéale pour le stockage ou une chambre d’appoint.
Petit plus : des moustiquaires à toutes les fenêtres et un éclairage modulable super agréable.

La vidéo en cliquant ici: Visite de la tiny-house

Pas de télé. Pas de wifi.
Résultat ? J’ai lu, médité, fait du yoga, contemplé les nuages et les arbres.
Et surtout… j’ai réalisé à quel point vivre petit pousse à vivre dehors.

Sur la terrasse : un fauteuil parfait pour lire et une grande table en bois pour accueillir six amis. (Oui, encore une fois, même en tiny-house, on peut recevoir !)


Les toilettes sèches ? Aucune odeur, juste un petit tour au compost de temps en temps.
L’eau est précieuse : on devient vite conscient de chaque litre utilisé.
Le poêle chauffe vite, et dans un si petit espace, le coût en bois est minime.

Cette image d'une tiny-house mène vers une vidéo.
Clique ici pour voir la vidéo: Une journée en tiny-house

Les avantages

  • Coût réduit par rapport à un logement classique
  • Pas (ou peu) de factures d’eau, d’électricité ou de chauffage
  • Liberté de déplacer ta maison si tu veux changer de région
  • Ambiance cocooning et esprit minimaliste qui vide aussi… la tête

Les inconvénients

  • La valeur de revente baisse avec le temps
  • Trouver un terrain et obtenir l’accord de la mairie peut être compliqué
  • À deux, l’espace peut vite sembler étroit
  • Le stockage reste limité (mais ça apprend à vivre léger !)

Vivre seule dans une tiny-house ? Oui, mille fois oui.
Toute l’année ? Possible.
À deux ? Peut-être avec quelques mètres carrés de plus, dans une mini-maison fixe non limitée par la remorque.

En tout cas, c’est une superbe option pour qui veut tester un habitat alternatif : économique, écologique, et… tellement charmant.


Pour aller plus loin:

Et toi, tu te verrais vivre dans une tiny-house ?
Partage ton avis en commentaire : qu’est-ce qui t’attirerait… ou te freinerait ?

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