Mon bilan vers l’autonomie à 4 mois : l’envol

réussite, joie

Photo de Rawpixel

J’ai été absente quelques temps car beaucoup d’évènements sont venus chambouler ma vie ces derniers mois. J’ai donc de belles expériences à vous partager pour ce bilan des 3 derniers mois.

D’abord  je me suis reconnectée à l’univers, connexion que j’avais perdue ces derniers temps où je ne tenais plus le gouvernail de ma vie. Aussi parce que j’ai testé, pour mon plus grand bonheur, certaines solutions alternatives pour me loger et que mes finances ne cessent de s’améliorer.

1) La loi de l’attraction

LANCER UNE BOUTEILLE A LA MER ET SUIVRE LE FLOW.
Pour des raisons que je garderai privées,  je me suis retrouvée sans logement et à un tournant de ma vie où j’étais en pleine réflexion quand à mon avenir pro, et mon mode de vie. J’étais donc partagée entre prendre mon sac et partir faire le tour du monde ou continuer de travailler à mon indépendance financière et trouver une solution à mon problème de logement.
La 1ère option me tentait beaucoup, mais j’avais des projets en cours, je me serais trouvée dans une situation plus complexe encore à mon retour. A ce moment là, partir marcher sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle m’a paru la meilleure chose à faire, pour prendre du recul, et des décisions. …


Mais en attendant le départ, je me suis souvenue de la période où j’appliquais les principes de la loi de l’attraction et à quel point les choses s’étaient synchronisées. Or, en ces temps difficiles, un petit coup de pouce de l’Univers me semblait bien utile.
J’ai donc décidé de sauter sans parachute, et de faire confiance à la vie. Et la vie me l’a bien rendu.
Voici comment:

amitié

photo de StarFlame

“Ce qui compte, ce dont on se souviendra avant de quitter ce monde, ce sont les relations que l’on a créé, l’amour que l’on a donné et que l’on a reçu.”

2) Le logement alternatif

J’ai décidé de ne pas chercher d’appartement dans un premier temps. Mais il me fallait me loger. Et comme je prône, sur ce blogue, la créativité dans ce domaine, j’ai décidé de tester ce que je vente.
J’ai stocké  mes affaires (cartons et meubles) chez mes parents et dans mon atelier de tapisserie. Puis j’ai lancé un « appel à mes amis » les informant de ma recherche de logement à court ou moyen terme, de  colocation, voire même de surveillance de maison contre logement gratuit. Dans le courant avril, les choses se sont mises en place toutes seules.
D’abord j’ai logé 2 semaines chez 2 amis différents partis en vacances. Leur maison était vide et il y avait un chat à nourrir. J’avais donc la maison pour moi, et tout le confort, ainsi qu’une valise et quelques cartons qui tenaient dans mon coffre.
Ensuite j’ai logé 2 semaines chez un autre ami, chez qui j’ai laissé ma valise et mes cartons en garde pendant mes deux semaines de marche sur le chemin de St Jacques fin Mai.
Pendant ce temps, une de mes connaissances a entendu parlé de ma situation et une place étant libre pour un mois dans sa colocation, elle me l’a proposée.
J’y ai donc emménagé en juin.
Puis finalement, mon coloc souhaitant voyager les deux mois d’été, m’a proposé de sous-louer sa chambre pour juillet et août. Ce qui me laisse un peu de temps pour me retourner, et me permet de me poser 3 mois au même endroit.
Maintenant je peux dire que j’ai aussi pratiqué la « surveillance de maison » contre logement gratuit. C’est encore plus économique, mais ça demande de vivre « léger », c’est-à-dire d’avoir peu de biens à transporter. On vit avec son sac à dos ou sa valise, comme à l’hôtel. Ca demande aussi un peu plus d’organisation, de souplesse, d’adaptation et de goût du risque. Car on ne sait jamais où on logera dans les semaines qui viennent.

Ce qui m’a épatée, c’est de trouver si facilement à me loger, par le bouche à oreilles, grâce à ma « bouteille à la mer ». On a tous un ami parti en vacances qui a un chat ou un chien à nourrir, et des plantes à arroser, ou un ami qui a une chambre de libre, qui n’est pas souvent chez lui, et qui est content d’avoir un peu de compagnie, de faire de la coloc pour arrondir ses fins de mois.
Le coté le plus positif de l’expérience c’est que cela m’a rapproché des amis qui m’ont hébergée, et j’ai rencontré beaucoup de monde sur la colocation où je vie encore. C’est très riche. Et je suis très heureuse d’avoir choisi de vivre cette expérience plutôt que d’avoir tout de suite cherché un appart où je me serais retrouvée assez seule à un moment de ma vie où j’avais besoin d’être entourée.

Et donc je remercie tous les amis et connaissances qui m’ont proposé un logement. MERCI, MERCI!
La question qui se pose à moi maintenant, c’est: « est-ce que je cherche une colocation à long terme ou un appart pour moi seule? ».

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photo de Maxlkt

3) Un job rapidement et facilement

Comme la loi de l’attraction a bien fonctionné pour le logement, j’ai décidé d’appliquer la même méthode pour le travail. Je souhaitais trouver un nouveau job pour:
1- augmenter mes revenus
2- économiser pour un projet de voyage
3- investir
4- me donner la possibilité de loue un logement. Car on sait qu’en France, pour se loger, il faut au mieux un CDI, au minimum un revenu représentant 3 fois le montant du loyer.

Avant de partir marcher sur le chemin, je décide donc d’envoyer un courriel à mes anciennes collègues et de faire ainsi marcher le bouche à oreille (qui est de mise dans mon secteur de travail), et d’attendre que ça vienne tout seul. Je leur demande de me relayer toute info sur un poste en CDD ou CDI à pourvoir. Je ne pensais pas que ça marcherait si bien et si vite.

Quelques jours après une collègue me fait suivre une offre. J »envois mon CV dans la foulée,  sans lettre de motivation (pas le temps). Mon départ pour mon « pèlerinage » est prévu 2 jours plus tard (le samedi).
La responsable du recrutement m’appelle le lendemain pour me proposer un entretien en début de semaine suivante, ce qui me fait retarder mon départ de quelques jours.  Je passe l’entretien ne lâchant rien sur le salaire (c’est mon premier RDV et je n’avais pas prévu de commencer si vite, donc je suis plutôt sereine). Puis je file marcher sur le chemin et je n’y pense plus pendant 10 jours.
J’ai été retenue pour le poste, au salaire négocié. Je commence dès mon retour de vacances, si je veux 😉 .

Alors bien que le CDD ne soit pas le mode idéal pour atteindre l’indépendance financière (si vous ne savez pas pourquoi, cliquez ici ), j’ai quand même accepté le poste, pour les raisons indiquées plus haut, mais aussi pour les raisons suivantes:

– C’est un CDD (et non un CDI). Je mets donc ma liberté de côté seulement pour un temps limité donc je garde la maitrise puisque ce sont de courts CDD renouvelés (un peu comme de l’intérim).

– J’ai droit à 6 semaines de vacances et 3 semaines de RTT par an: 9 semaines de congés en tout donc. Pour moi qui aime voyager, c’était déterminant.

– J’ai bien négocié mon salaire auquel s’ajoute un 13ème mois. Je vais donc pouvoir atteindre l’objectif numéro 1 de “l’aspirant à l’indépendance”: garder une partie de mes revenus pour moi, en mettant de côté plus de 10% de mes revenus mensuels. Sourire

Bilan d’avril-mai-juin:

augmentation de salaire
– moyenne de 125€ environ de loyer par mois (Avril: 200€, Mai 50€, Juin: 200€)
– de nouvelles amitiés qui ont démarré grâce à la solidarité de certaines connaissances.
– je me suis reconnectée à l’univers, je suis à nouveau le flow et lance des bouteilles à la mer chaque fois que nécessaire.

Objectif pour les mois à venir:

– changer d’assurance voiture, et même de voiture (pour un utilitaire transformable en couchage pour mes escapades)
– renforcer les amitiés nouvellement crées et en créer d’autres pendant mon séjour dans la colocation.
– trouver un logement sympathique avec un garage ou atelier (pourquoi pas dans une coloc?) et/ou partir en voyage pour quelques mois. AÏE! encore des décisions à prendre!
– continuer d’appliquer les lois de l’attraction (pour m’aider à prendre les bonnes décisions justement).

 

Et vous, dites-moi en commentaire où vous en dans votre défi vers l’indépendance et l’épanouissement.

Le bilan à 9 mois ici .

2 réflexions sur « Mon bilan vers l’autonomie à 4 mois : l’envol »

  1. Pauline

    C’est une bonne chose que tes finances ne cessent de s’améliorer comme tu le dis. Des fois, l’envie de prendre mon sac et de partir loin me tente, mais il y a des obligations que je dois respecter.

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    1. Stéphanie Auteur de l’article

      Je te remercie pour tes encouragements. Je ne perds pas de vue ma passion du voyage. J’ai aussi très envie de prendre mon sac à dos 🙂 . Chaque choses en son temps. L’objectif de ce blog étant de devenir libre, l’amélioration de mes finances n’est qu’un moyen et non un but en soi. Aujourd’hui je m’occupe de mon compte en banque, dans un but précis, pouvoir continuer d’explorer le monde. Bientôt va venir le temps de trouver une autre source de revenus que le salariat. J’y travaille! 🙂

      Répondre

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